La violence dans les fréquentations chez les adolescent·e·s

La violence dans les fréquentations chez les adolescent·e·s

A guide to help your teen understand, avoid and navigate the risks of abusive relationships

C’est une statistique étonnante: un·e sur trois. 

Cette statistique représente le nombre d’adolescente·e·s canadien·ne·s qui croient avoir connu de la violence dans les fréquentations – soit physique, psychologique, ou de la cyberviolence–selon une étude menée de 2017-2018 (La fréquence nationale de la violence dans les fréquentations chez les adolescent·e·s au Canada) (anglais). Cette statistique est nettement plus élevée chez les adolescent·e·s que chez les adultes; selon le sondage de 2018 « Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés », environ 12 pourcent des femmes et 11 pourcent des hommes ont subi de la violence conjugale au cours de l’année précédente.    

Les recherches démontrent depuis longtemps que les adolescent·e·s sont à risque de créer et de maintenir des relations malsaines. Les poussées d’hormones, la préoccupation croissante du statut social et des relations, le manque d’expérience, et le manque de maturité sont quelques facteurs qui entrent en jeu. Les mêmes recherches reflètent que la violence dans les fréquentations chez les adolescent·e·s peut entraîner de nombreux problèmes de santé, soit développementaux et émotionnels (anglais). En plus, les jeunes subissant de la violence dans les fréquentations sont plus à risque de vivre de la violence conjugale quand ils·elles sont plus âgé·e·s. Ces résultats sont d’autant plus importants sur la détection de la violence dans le cadre de fréquentations des jeunes et à l’éducation des adolescent·e·s sur les signes de violence psychologique, physique, et sexuelle dans leurs relations et celles de leurs pairs.

Malheureusement, la majorité des adolescent·e·s qui subissent de la violence dans les fréquentations ne cherchent pas de l’aide de leurs parents ou d’autres adultes; à peine huit pourcent choisissent de signaler un comportement abusif de leurs relations amoureuses.  

Donc, que peuvent faire les adultes afin de protéger les adolescent·e·s de la violence dans les fréquentations? Le consensus d’expert·e·s est d’apprendre aux jeunes, dès le plus jeune âge, ce qu’est une relation saine et respectueuse, afin d’aider les adolescent·e·s à reconnaître les comportements malsains et abusifs dans leur relations et celles de leurs pairs. Pour obtenir des conseils, les adultes et les adolescent·e·s peuvent consulter un nombre de ressources en ligne.  

Jeunesse, J’écoute dit que les adolescent·e·s devraient se sentir en sécurité, confortables et accepté·e·s comme ils·elles sont avec leur partenaire. Aussi la confiance et l’honnêteté doivent régner dans le cadre de la relation. La Croix-Rouge canadienne identifie une liste des droits que chaque personne a dans une relation, peu importe son âge. Elle offre aussi des conseils pour garder une relation positive et gérer la colère. 

PREVNet conseille aux adultes de connaître les différents types de violence dans les fréquentations et les signes leur indiquant si cela survient, afin que les adultes soient mieux équipé·e·s pour intervenir, même si un·e adolescent·e ne se prononce pas d’une situation abusive. En plus des signes évidents, tels des ecchymoses fréquents, le retrait social en passant du temps seulement avec son·sa partenaire, cesser de porter du maquillage ou en porter davantage, ou encore être plus passif·ve ou plus anxieux·se. Il·Elle communique constamment avec le·la partenaire par textos. Le·La partenaire peut l’injurier ou le·la rabaisser, ou lui exiger des photos pour prouver son emplacement.   

La Croix-Rouge canadienne offre une liste de conseils pour les parents afin d’aider les adolescent·e·s à éviter la violence dans les fréquentations amoureuses, y compris que faire si un·e adolescent·e se confie à un parent de maltraitance subie. L’organisation recommande aux adultes de pratiquer l’écoute active de la jeune personne, sans jugement ou sans exprimer de doutes. Alors que les adultes doivent parler des options avec la jeune personne, telles le counseling et la dénonciation du·de la partenaire à la police, les jeunes doivent être maîtres de leur situation et avoir le soutien de l’adulte face aux décisions prises. L’organisme offre aussi des conseils et des ressources pour quitter une relation violente.   

PREVNet dispose de divers outils pour les adolescent·e·s les aidant à reconnaître la violence dans les fréquentations, en plus d’informations pour les parents et les aidant·e·s. Jeunesse, J’écoute offre des ressources éducatives, des services immédiats en cas de crise, du counseling, et des rencontres de soutien par les pairs, en plus de conseils pour faire un plan de sécurité afin de s’échapper de la relation et des renseignements au sujet des programmes et des services disponibles dans la communauté de l’adolescent·e. 

Avec des renseignements et un appui adéquat, les adolescent·e·s canadien·ne·s peuvent acquérir des connaissances et des compétences auxquelles ils·elles peuvent avoir recours jusqu’à l’âge adulte afin d’entretenir de saines et respectueuses relations.

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